Comment minimiser le pillage du patrimoine par la création de structures de gestion déconcentrées sur les sites patrimoniaux ? Le cas des Missions Culturelles au Mali

Lassana Cissé

Mission culturelle de Bandiagara

En 1993, le Gouvernement malien a créé des institutions de proximité, déconcentrées, sur les sites inscrits à l’époque sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, soit Bandiagara - Pays dogon, Djenné et Tombouctou. Ces sites sont compris dans les zones principalement visées par les fouilles clandestines des sites archéologiques et le trafic illicite des biens culturels, favorisés par le développement anarchique d’un tourisme mal contrôlé.

De 1994 à nos jours, les Missions Culturelles ont atteint des résultats très appréciables dans la lutte contre le pillage et le vol des biens culturels: sensibilisation des populations, éducation au patrimoine, construction d’infrastructures locales de conservation (musées villageois et de site), mise en défens de sites archéologiques, actions de valorisation économique du patrimoine…

La réussite de l’expérience des trois premières Missions Culturelles a récemment amené le gouvernement à en créer trois nouvelles : Es-souk (Kidal), Gao et Kayes.

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